Le vendredi 31 janvier 2025, nous avons assisté, depuis la classe, à une émission en direct avec 1jour1actu.com. La rédactrice en chef, Camille Laurans, accompagnée de l’illustrateur du quotidien 1jour1actu, ont accueilli Sébastien Simon, un skippeur qui a participé au Vendée Globe 2024. Il a terminé la course à la troisième position en 67 jours.
Nous étions plus de 70 000 enfants à suivre l’émission à distance. Des milliers de questions avaient été envoyées en amont et la rédactrice en a sélectionné seulement dix. Tout au long de l’émission, des questions à choix multiples étaient posées et nous pouvions y répondre en direct : Qu’est-ce qui est interdit en mer ? Qu’est-ce qu’un OFNI ? et d’autres encore. Nous avons appris que le Point Némo est le point le plus isolé de la planète et que la trace humaine la plus proche est la station de la NASA.
Sébastien Simon, né en 1990, a participé deux fois au Vendée Globe et a pour projet de le réaliser une troisième fois avec le groupe Dubreuil et un autre bateau. Il est fatigué, heureux et satisfait d’avoir terminé en troisième position cette année car à la dernière édition, il a dû s’arrêter en Afrique du Sud à cause d’une déchirure de la coque.
Ce qui l’a le plus surpris pendant ce tour du monde, c’est de voir la grosse Lune toute rouge. Il n’a pas pu observer d’animaux marins parce qu’il était à l’abri dans le cockpit du bateau en raison du mauvais temps. Il nous a expliqué qu’il dormait environ 4h par jour et est donc très fatigué à son arrivée.
Tout au long de la course, Sébastien Simon a reçu des cadeaux de ses proches et de son équipe, soit par Internet, soit dans les paquetages de nourriture journaliers. Il était alors très ému jusqu’aux larmes de joie. Il n’aime pas le mot PEUR. Pour lui, c’est de l’appréhension et du stress. Il a raconté avoir eu, il y a un an, en pleine mer une commotion cérébrale et des fractures qu’il a dû soigner par lui-même avant de pouvoir être pris en charge : il a failli être tétraplégique (cliquer ici pour plus d’informations sur cet épisode).
Il a navigué grâce à un logiciel qui se servaient des fichiers météorologiques. Il les interprétait avant de prendre une décision pour orienter sa trajectoire. Au maximum, il a eu jusqu’à 60 nœuds de vent (115 km/h) et des vagues de 10 mètres.
Nous avons visionné une vidéo avec Violette Dorange qui n’est pas encore arrivée aux Sables d’Olonne. Elle a répondu à plusieurs questions:
– Y a-t-il beaucoup de bruit sur le bateau ?
Oui, tout le temps mais on s’y habitue. J’ai des bouchons d’oreilles en cas de bruits trop forts.
– Pourquoi as-tu eu envie de faire le Vendée Globe ?
Depuis que je suis petite, j’adore me lancer des défis. J’aime l’aventure et c’est devenu une passion.
– Qu’est-ce qui te manque le plus ?
Le contact, le plaisir de partager avec des proches.
– Souffres-tu du manque de sommeil ?
Oui mais il faut trouver son rythme pour éviter d’être dans le rouge en cas de problème sur le bateau.
– Comment vis-tu la solitude sur ton bateau ?
Ça va. J’aime bien la solitude pour être tranquille.
Cette émission était très intéressante car elle a permis d’aborder des sujets que l’on aborde peu souvent. Nous avons eu la surprise de voir deux skippers du Vendée Globe dont Violette Dorange que nous suivons en classe tout au long de la course. Le temps de sommeil et l’accident de Sébastien Simon en décembre 2023 nous ont particulièrement marqués.
Pour revoir l’émission, elle sera disponible en ligne le mercredi 5 février : https://www.1jour1actu.com/emissions .
Article rédigé par les élèves de CM1-CM2